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Le Triangle d'Or de Maurice Leblanc

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  • 3 sept.
  • 1 min de lecture

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Je continue ma découverte des romans de Maurice Leblanc, avec "Le Triangle d'Or".


Il s'agit du second roman écrit par l'auteur pendant la Première Guerre mondiale, ce qui influe sur les thématiques de l'ouvrage.


Le récit commence par les relations entre des blessés au cours de la guerre, hospitalisés, qui se sont pris d'amitié pour leur infirmière surnommée affectueusement "Maman Coralie". L'un d'entre eux, Patrice Belval, s'éprend d'elle, et la sauve d'un complot.


S'ouvre alors une très complexe histoire, où s'entremêlent le passé des parents de Coralie et Patrice, les rapports de Coralie avec son mari, la disparition de sacs d'or, ainsi que deux tombes et un bâtiment mystérieux.


L'ouvrage s'articule en deux parties, au rythme différent. La seconde a pour héros la figure d'Arsène Lupin, qui intervient pour sauver les deux personnages principaux d'une mort horrible.


Ce roman m'a semblé plus sombre que les écrits habituels de Maurice Leblanc, probablement parce qu'il a été écrit dans le contexte difficile de la guerre. Il aborde ainsi plusieurs fois des éléments patriotiques, notamment à travers de Patrice et des autres blessés graves, mais aussi à travers le but final d'Arsène Lupin.


J'ai trouvé le rythme du récit un peu long. Certains passages auraient parfaitement pu être raccourcis. L'intrigue est particulièrement complexe, embrouillée, nous conduisant souvent dans des voies de garage. L'auteur accumule les faux-semblants et les rebondissements, au risque de nous perdre un peu au fil des pages.


Ce n'est donc pas l'un des romans de Maurice Leblanc que je préfère. Je souligne tout de même la qualité et l'originalité de l'idée de départ, et la chute finale, digne d'Arsène !

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