L'éventreur de Pékin de Peter May

J'ai fini, hier soir, le dernier tome de la série chinoise de Peter May : L'éventeur de Pékin, publié chez Actes Sud.

Nous y retrouvons le chef de section Li, policier chinois, et sa compagne, Margaret Campbell, pathologiste américaine, qui est désormais en congé parental.

La section n°1 fait face à une série de meurtres à la mise en scène effroyable. Il apparait assez vite que l'auteur de ces abominations réplique les meurtres commis par Jack l'Eventreur. Le coupable semble s'intéresser particulièrement à l'inspecteur Li, auquel il envoie des courriers personnels.

Dans le même temps, Li et sa hiérarchie testent une nouvelle méthode scientifique, plus avancée que le détecteur de mensonges, permettant de confronter un criminel.

Quels liens existe-t-il entre le tueur et Li ? Pourquoi s'en prend-il à lui au point de tenter de détruire tous ceux qui l'entourent ? Voilà les deux questions clés qui m'ont scotchée aux pages du roman.

Peter May nous offre un très bon opus pour clôturer sa saga chinoise. Le suspense est très intense et s'amplifie quasiment jusqu'aux dernières pages ! Le roman se veut plus noir que d'habitude, avec des crimes particulièrement horribles.

Le seul petit bémol tient au fait que, si l'enquête se conclut parfaitement, l'auteur omet (peut-être volontairement pour se laisser une possibilité) de donner une fin à son fil rouge, que constitue les relations, compliquées, entre Margaret et Li.

A l'exception de cette petite déception, ce roman est addictif, tout comme l'est cette série chinoise, qui nous conduits au cœur des pratiques de la police chinoise, et nous montre aussi la modernisation progressive du pays, avec ses côtés positifs et les autres...

Il me reste, heureusement, encore pas mal d'ouvrages de Peter May à découvrir, dont sa série Assassins sans visage.