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L'Éducation des jeunes Romains au temps de Cicéron de Jean-Noël Robert

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  • 12 nov.
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 nov.


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Dans cet ouvrage, l'auteur nous présente la mutation profonde que va connaître l'enseignement dans les derniers temps de la République romaine.


À Rome, l'éducation relève du père. La figure du Pater familias porte la lourde responsabilité de s'assurer que ses enfants, avant tout ceux de sexe masculin, acquièrent les aptitudes d'un citoyen. Il participe au choix de leurs nourrice, pédagogue et précepteur, et vérifie la qualité des enseignements reçus.


Traditionnellement, dès que l'âge le permettait, le jeune homme suivait son père au forum, afin d'écouter les discours et d'apprendre le fait politique.


Au siècle de Cicéron, les méthodes éducatives se modifient et sortent progressivement du foyer. Des esclaves affranchis, souvent grecs, ouvrent les ancêtres de nos écoles. Les familles patriciennes y envoient leurs enfants pour étudier les rudiments : lire, écrire et compter. Les jeunes garçons passent ensuite entre les mains du grammairien, puis du rhéteur. Les plus brillants fréquenteront finalement orateurs et philosophes.


L'apprentissage en classe devient la norme, et la connaissance de terrain, en suivant le père sur le forum, est supplantée par l'apprentissage "à la grecque". Le Pater familias conserve, comme importante responsabilité, de trouver les maîtres les plus à-même de former ses enfants.


Jean-Noël Robert nous propose ici un ouvrage particulièrement vivant, grâce aux témoignages d'époque et à un grand nombre d'anecdotes. Certaines semblent intemporelles, comme les méthodes utilisées par les élèves pour simuler une maladie. D'autres relèvent d'un questionnement sans fin, telle la dispute entre méthodes syllabique et globale pour l'apprentissage de la lecture.


Un délicieux ouvrage, ouvert aussi bien aux curieux qu'aux passionnés !

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