Extinction de Douglas Preston
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- 6 oct.
- 2 min de lecture

Je vous présente aujourd'hui Extinction de Douglas Preston, un auteur que j'aime beaucoup.
Dans les montagnes, au fin fond du Colorado, Erebus a créé un parc d'attraction grandeur nature où vivent en liberté des animaux préhistoriques, nés par manipulation génétique de leur ADN. Quoi de plus époustouflant que de voir des mammouths laineux remarcher sur notre planète ?
C'est bien ce que devait penser le jeune couple Gunnerson, qui, lors d'une randonnée en amoureux dans le parc, se font tous deux assassiner d'une affreuse manière.
Le police est dépêchée sur le site. L'agent Frances Cash du CBI va enquêter, accompagnée du shérif Colcord. En parallèle, l'équipe de sécurité d'Erebus œuvre à retrouver les corps des disparus.
Très vite, de nombreuses questions se bousculent. Les enquêteurs tentent de démêler les fils de la menace, en recherchant qui pourrait vouloir la destruction d'Erebus. Les soupçons se tournent vers un groupe d'hommes mystérieux, qui semblent en capacité de se fondre dans les recoins du parc. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs revendications ?
Je l'avoue sincèrement, ce roman a laissé chez moi un goût étrange.
L'histoire commence presque classiquement, tel un thriller qui prendrait corps à Jurassic Park. Les lieux et les animaux sont majestueux. L'enquête est animée par un agréable duo de policiers et se complique petit à petit jusqu'à l'horreur. Le suspense est bien construit et chaque révélation fait sursauter.
Ici, et le sous-titre "Peut-on jouer avec la science ? " l'annonçait, l'auteur nous malmène psychologiquement, mettant en parallèle les extinctions causées par les humains et la recréation des espèces par manipulation de l'ADN. Les derniers chapitres sont éprouvants et interrogent, un fois encore, sur les risques d'une science trop puissante.
Un ultime mot pour la postface qui m'a encore plus mise mal à l'aise. L'auteur semble y exposer sa vision, et nous laisse sur une conclusion amère.
Alors, oui, comme d'habitude, j'ai beaucoup aimé ce roman de Preston et pourtant, je reste dubitative.







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