Le Braconnier du lac perdu de Peter May

Je viens de finir le troisième tome de la Trilogie écossaise de Peter May, publié par les Editions Actes Sud dans la collection Babel noir.

* Résumé : Nous retrouvons l'ex inspecteur Fin Mcleod, désormais complètement réinstallé sur l'île de Lewis et vivant avec Marsaili, son amour de jeunesse. Il accepte un emploi de garde, pour lequel il va devoir reprendre contact avec son ami Whistler, qui abuse un peu du braconnage ! Ces retrouvailles tumultueuses les amènent à découvrir, au fond d'un lac vidé de son eau par un phénomène naturel, un petit avion contenant les restes d'un de leur proche, Roddy, disparu une vingtaine d'années plus tôt. Fin va mener une enquête personnelle afin de découvrir comment le corps de leur ami a pu finir à cet endroit incongru, et plus encore, après avoir été assassiné. Et c'est par un aller-retour de souvenirs et instants présents que l'auteur va nous mener à une vérité troublante.

* J'ai vraiment aimé retrouver, une fois encore, la plume vive et entrainante de Peter May, ainsi que sa description de l'ambiance mystérieuse de l'île de Lewis. Déjà attachée au personnage de Fin avec la lecture des deux premiers tomes, c'est un plaisir de découvrir quelques nouveaux pans de sa vie bien complexe. Et c'est surement là le vrai et presque seul défaut de cette histoire : la vie de Fin est trop complexe pour paraître réelle, et certains traits de caractère semblent peu coller avec ce que l'on apprend ici de son passé. Car d'enfant et jeune adolescent timide et blessé lourdement par la vie, Peter May nous le transforme en lycéen et surtout étudiant déluré et dans le vent, motard, puis arpentant les routes avec un groupe de musique celtique. Quelques autres invraisemblances accompagnent la construction de l'enquête, et pourtant, le livre est réussi. Il tient en haleine, nous surprend plus d'une fois, et presque jusqu'à la dernière page !

Alors, accrochez vous bien, et vous découvrirez la fin de la Trilogie écossaise !