L'Éclat d'obus de Maurice Leblanc
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- 22 juin
- 2 min de lecture

Je continue tranquillement mon avancée dans la découverte des œuvres de Maurice Leblanc consacrées à Arsène Lupin. Aujourd'hui, je vous présente un roman particulier, écrit pendant la Première Guerre mondiale, L'Éclat d'obus.
Arsène Lupin y est quasiment absent. On est ici dans un roman patriotique et d'espionnage.
1914. Paul Delroze vient juste d'épouser Elizabeth. Ils partent alors s'installer, à la frontière avec l'Allemagne, dans le château familial de la jeune femme, fermé, par son père, depuis la mort de sa mère. Ils ouvrent une pièce condamnée depuis le décès pour se retrouver face à face avec un tableau représentant la mère d'Elisabeth. Mais, tout bascule, Paul reconnaît l'image de celle qui a tué son père ! Quelques heures après, la guerre est déclarée, Paul est mobilisé et part au combat, hanté par la vision de la meurtrière. Des combats, la prise du château, un major fou, une comtesse allemande prête à tout... Quels liens unissent ces personnages et le couple Delroze ?
Impossible d'en dire plus ! Le roman est particulièrement prenant.
L'ambiance est lourde, teintée des horreurs de la guerre et du bruit des obus. Les faux-semblants s'accumulent. Le héros, vaillant et brillant, va devoir démêler les fils d'un puissant complot.
L'auteur ne nous laisse pas de répit, nous faisant craindre à chaque instant pour la vie des héros. Le roman à valeur patriotique en cette période de guerre, rend les Allemands comme étant particulièrement cruels et prêts à tout. Et , dans le même temps, nous présente des Français courageux sous la mitraille.
Un livre de talent, qui rompt avec le style de Maurice Leblanc, le rendant plus noir et dénué d'humour, la période ne s'y prêtant guère.
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